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Par cet arbre des mots PPIVO a souhaité donner une occasion de rencontre entre les adhérents de l'association et les enfants accueillis chaque semaine sur le jardin solidaire du Plan.
Au mois de juin il a donc été demandé à chaque enfant d'écrire ce qu'il a aimé ou pas aimé quand il est venu sur le jardin. Ces témoignages ont été accrochés sur l'arbre au centre du cercle des saisons :
Un grand merci à tous les artistes qui ont porté leur regard sur le jardin solidaire
Peinture et photos
- Stépahnie BERTOLDI
- Christiane GUERIN
- Millie MOUGEOT
- Robert Regor MOUGEOT
- Annick ROMEC
- Agnès SIMON
- Claire THIBIERGE
- Dominique TROJELLI
- MyriamTROJELLI
- Luc TURBET-DELOF
Allocutions et compositions littéraire
- Stéphanie BERTOLDI
- Nicolas MEARY
- Jean-Paul MESTRE
Décoration florale
- Katherine MEURISSE
- Sylvie MOTELET
- Agnès SIMON
Reportage photographique de la fête
- Stéphanie BERTOLDI
- Bérangère et Thierry LEPINE-DUMONTIER
- Katia QUERIO
- Agnès SIMON
- Claire et Jérôme THIBIERGE
Vers le site de Nicolas BARTOLDI, clown praticien : Par le bout du nez
Bientôt ici les photos que vous pouvez voir pour le moment sur la page d'accueil
Quant à savoir ce qu’est la création, qui est le Créateur, voici un conte qui nous ramène à quelque modestie !
LA FOURMI
ET LE CALLIGRAPHE
Il était une fois... une petite fourmi noire qui s'aventura par hasard sur la page blanche d'un calligraphe. Elle vit alors, tout autour d'elle, naître, sur cette page blanche, quantité de petites fourmis noires toutes semblables à elle... Elles apparaissaient comme par miracle, là, elle ne savait comment !
De
retour à la fourmilière, elle conta son étrange aventure.
Alors, une deuxième fourmi noire, plus entreprenante que la première, se rendit à son tour sur la page blanche du calligraphe ; elle vit naître en effet, tout autour d'elle, des
petites fourmis noires toutes semblables à elle... En observant de plus près, elle s'aperçut qu'une sorte de petit morceau de bois pointu touchait la feuille de papier pour leur donner
naissance.
De retour dans la fourmilière, à son tour elle conta son aventure et dit :
- J'ai vu le créateur des petites fourmis noires sur la page blanche du calligraphe ! C'est un morceau de bois pointu qui, d'instant en instant, se pose sur la feuille pour leur
donner naissance !
Alors, une troisième fourmi noire, encore plus audacieuse que les deux premières, se rendit à son tour sur la page blanche du calligraphe. Elle vit en effet naître autour d'elle de
multiples petits signes noirs qu'elle prit, elle aussi, pour des fourmis. Elle vit aussi la pointe de bois, le calame, qui touchait le papier pour leur donner naissance. On ne sait par quel prodige
elle réussit à s'accrocher et à grimper sur le calame du calligraphe ! De là, elle s'aventura encore plus haut sur le bras du calligraphe.
De retour à la fourmilière, elle dit aux autres fourmis :
- Ce n'est pas le morceau de bois pointu qui est le créateur des petites fourmis noires qui naissent sur la page blanche du calligraphe.
En grimpant sur lui, j'ai vu qu'il était tenu par une pince énorme et j'ai pu voir que cette pince appartient à un être gigantesque, étrange, extraordinaire, monstrueux, d'une taille
colossale. C'est lui en vérité qui est le créateur des petites fourmis noires qui apparaissent sur la page blanche du calligraphe...
Mais vous qui savez quel est cet être énorme et colossal, peut-être vous poserez-vous la question :
- Qui donc a créé cet être gigantesque et monstrueux dont la pince tient le calame qui fait naître les petites fourmis noires sur la page blanche du
calligraphe [1] ?
Dans
l’univers connu, nous sommes encore bien moins que la fourmi du conte sur cette terre ! Nous voyons naître, à travers nos télescopes de plus en plus perfectionnés, quantités et quantités de
soleils et de planètes dans notre galaxie, quantités de galaxies dans un univers aux limites sans cesse repoussées. Qui sommes-nous dans cette immensité vivante ? Quel est le créateur de la
petite fourmi noire que nous sommes ? Chaque génération y va de sa réponse ; chaque culture de sa religion, de ses dogmes. Les images d’hier ne peuvent nous satisfaire ! Les anciennes
croyances vacillent. La Matière est Energie. Mais qu’est l’Energie ? Quelle est sa Source ? L’Esprit ? Le mystère est sans cesse indéfiniment repoussé ; les mots usés par des
siècles de vaines palabres sont inutilisables… Pourtant !
Le temps que nous connaissons n’est pas plus qu’une fourmi noire dans l’océan cosmique. Le miracle extraordinaire est que notre intelligence appréhende cela et repousse sans cesse les
limites d’un rêve indéfini, éternel et immarcescible. Cela n’est pas si extraordinaire puisque, dans la Grande Unité du Tout sempiternellement réaffirmée sur terre par les Connaissants, les
Serviteurs de Lumière, nous sommes la manifestation de notre Soi créateur. Point ne comprenez ! Alors, continuez en contrôlant votre folie !
[1] - D'après Jalal-ad-Din Rûmi - Mathnavi - IV.
Extrait du site de Régor conteur ou vous retrouverez bien d'autres contes : ici
Pourquoi ne pas parler de la seule Vérité sans l’habiller d’images dont la compréhension n’est en rien évidente ? Le conte dit lui-même ses limites et leur
cause…
LA VÉRITÉ TOUTE NUE
Souventes fois une question m’a été posée :
- Pourquoi utilisez-vous le Conte pour parler de la Sagesse et de la Vérité ?
Je vais répondre à cela par un conte... sur un conte, en quelque sorte...
En des temps fort anciens, la Vérité habitait au fond d'un puits, quelque part dans le désert. C'était la
Vérité-Toute-Nue qui vivait là depuis des millénaires, et seuls quelques sages, ou prétendus tels, allaient parfois la contempler.
Or un jour, la Vérité décida, on ne sait trop pourquoi, de sortir du puits où elle vivait et de parcourir les villes et les villages des
hommes.
Elle sortit comme elle était, c'était la Vérité-Toute-Nue !
Mais lorsqu’elle traversait les rues et les ruelles des villages des hommes, ceux-ci se détournaient d’elle par honte et par crainte. Ils n’osaient pas la regarder dans les yeux et ils
ne supportaient pas de la voir ainsi nue...
Elle, la Vérité-Toute-Nue, était triste et malheureuse de se sentir ainsi rejetée, telle une pestiférée avec sa clochette. Elle repartait sur les chemins, toujours plus triste et plus
malheureuse...
Or, un jour où elle était encore plus triste qu’à l'accoutumée, elle fit la rencontre du Conte, dans ses beaux habits de fête, des habits chatoyants, multicolores et
joyeux.
- Ah ! Bonjour Vérité-Toute-Nue, lui dit le Conte qui n'avait pas peur de la regarder dans les yeux. Mais pourquoi as-tu l’air si triste et si
malheureuse ?
- C'est, lui dit la Vérité-Toute-Nue, que lorsque je traverse les rues et les ruelles des villages des hommes, ceux-ci se détournent de moi comme si
j'étais vieille et laide !
- Mais tu le sais mieux que personne, Vérité-Toute-Nue ! Tu n’es ni vieille, ni laide ! Ce n'est pas cela !
Ils ne supportent pas tout simplement de te voir nue. Tiens, choisis parmi mes plus beaux habits, et tu verras...
C'est depuis ce temps-là que la Vérité emprunte les plus beaux habits du Conte. Et les hommes depuis lui font un meilleur accueil...[1]
Mais vous qui avez compris la Vérité, nul besoin n’avez des beaux habits du Conte qui ne sont qu’oripeaux !
Osez montrer votre peau !
Contemplez, vivez la Nue Déité !
Contemplez, vivez votre Nue Déité…
Longtemps le conte s’est arrêté avant que la fin ne fut donnée.
C’est qu’il faut aller au bout de ses émotions humaines pour vivre l’énergie du Feu. Dans sa Quête du Saint Graal, le Chevalier abandonne alors sa monture, cesse, comme il a été dit,
d’être « à son cheval lié », pour monter dans la Nef Aventureuse et se laisser porter au gré du vent, au gré de la Vie.
Plus de notion ! L’état de virginité qui est « de vivre les événements portés par le hasard sans jamais exiger rien de plus[2] » !
La nudité physique n’est d’ailleurs qu’un premier plan, difficile pour certains, sans problème pour d’autres… Mais que dire de la fin des émotions humaines qui est la nudité sur le plan
émotionnel-relationnel ? De la nudité mentale lorsque tombent ces oripeaux que sont les notions, les idées arrêtées, les croyances qui empêchent de vivre l’instant dans sa
plénitude !
Nus nous étions, nus nous sommes nés et nus nous mourrons « lorsque, tous masques levés et tous vêtements dépouillés, nous verrons, dans notre nudité première, la Fleur d’Or, sous
l’aspect soudain terrible de celle que leBardo Tödol appelle la Claire Lumière du Vide, offrir la foudre de son éclat à nos yeux effarés et vite aveuglés.[3] »
Avant, expérimentation ! Ou refoulement, fermentation des pensées malsaines qui induisent ensuite toutes les déviances et crimes qui sont légions dans nos sociétés dénaturées.
Dans quelques rares lieux, comme les « Rassemblements de l’Arc-en-Ciel », la nudité est sans problème. Dans
certains se trouve un Love Temple, avec ses danses espagnoles ou orientales, et des jeux très corps à corps, des contacts ludiques et sensuels ! Le cocooning où la personne
allongée est portée à bout de bras et bercée tandis qu’est chantée « une chanson douce que me chantait ma maman, en suçant mon pouce, le soir en m’endormant ». Ah ! Quel bien être
de se retrouver petit enfant bercé par l’amour de tous ceux qui sont là ! Inoubliable pour beaucoup qui n’ont jamais vécu un tel moment de tendresse depuis leur enfance ! Et
lecuddling ? Pouvoir se blottir, se pelotonner amoureusement contre quelqu’un sans rien de plus. Les hugs chaleureux où tous se serrent en répétant :
- I love you.[4]
Cela coupe court à toutes les recherches compensatoires : cigarette, drogue, alcool, drague, besoin d’animal domestique… ; cela atténue et guérit
les blessures affectives mieux que beaucoup de psychothérapies ! Un don gratuit, sans projection, sans désir et sans pensée…
Retrouvez les artistes
Merilla
Et Regor sur Internet
Retrouvez la joie de vivre de Régor sur Internet (video)
Merci à Benoît SIMON et aux joueurs du club qui l'ont accompagné
Contact du club d'échecs de St Michel - Brétigny - Arpajon
Site du club d'échecs de St Michel, Brétigny, Arpajon
Merci à Odile, Paul RASO,Jean, Roland DEPOIX et leurs amis passionnés de collections